REMERCIONS DIEU PÈRE ET MÈRE POUR SES BIENFAITS.
Olga Lucia Álvarez Benjumea ARCWP
C’est à Hato Viejo, aujourd’hui Bello, le berceau de l’illustre Don Marco Fidel Suárez, présidente et écrivain célèbre, qu’il y a un an, avec ce même groupe, nous avons célébré la première Eucharistie, en Colombie.
À cette occasion, nous nous sommes réunis pour rendre grâce des bienfaits reçus cette année, le 29 décembre 2011. Toledo et Lina ont enfin réussi à avoir un logement pour eux et leurs fillettes, ils ont convoqué leur famille et amis pour remercier Dieu notre Père Mère pour cette bénédiction.
Les parents paysans de ce couple sont arrivés en tant que personnes déplacées dans la région d’Urabá. Au début, comme tous, ils ont connu la détresse mais ils ont été accueillis par parents et amis et peu à peu ils ont pris leur indépendance pour en arriver à avoir ce qu’ils ont aujourd’hui : un garage de mécanique auto, leur logement, la santé et l’éducation pour leurs filles !
Quand les clés du logement leur ont été remises, les fillettes ne savaient plus comment remercier Dieu Père Mère pour cette bénédiction du Ciel. Spontanément, elles n’ont pas mis les pieds dans la maison mais se sont agenouillées, et, ce à quoi personne ne s’attendait, devant tout le monde, elles ont embrassé le sol qui les accueille et les abrite aujourd’hui !
Cette Communauté, Maison/Église a été accompagnée ces temps-ci par Ester qui est tout comme un membre à part entière de cette famille.
En tirant profit des lectures de la liturgie, nous avons demandé à la maman de Toledo, et à sa tante, des personnes âgées, de nous aider à distribuer l’Eucharistie, en reprenant la sagesse et la prophétie des anciens comme Siméon et Anne l’ont fait au Temple. Pourquoi étaient-ils hors du Temple ? Peut-être voulait-on les rendre invisibles ? N’avait-on plus besoin d’eux?
DES ASPECTS DE LA CÉLÉBRATION EUCHARISTIQUE
Ce sont elles qui sont le plus heureuses dans la maison que leurs parents ont trouvée.
Nous commençons l’Eucharistie.
Nous écoutons les interventions de la Communauté.
Nous disposons l’autel, émues et nerveuses.
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